Comment bien écrire ?
J’ai compilé des suggestions pour écrire plus simplement à partir de mon expérience en tant que rédacteur web et journaliste. Bien que ce style d’écriture formel ne soit pas tout à fait original, il présente deux avantages : il rendra vos documents plus rapides à rédiger et plus faciles à lire.
Comment bien écrire ?
J’ai compilé des suggestions pour écrire plus simplement à partir de mon expérience en tant que rédacteur web et journaliste. Bien que ce style d’écriture formel ne soit pas tout à fait original, il présente deux avantages : il rendra vos documents plus rapides à rédiger et plus faciles à lire.
Bien écrire en français est difficile.
Écrire plus simplement vous aidera à écrire plus rapidement.
Vous passerez moins de temps à vous soucier de votre style d’écriture si vous vous en tenez à ce processus d’écriture simple plutôt que d’essayer d’utiliser des choix de mots élégants ou des structures grammaticales complexes.
Fini le blocage de l’écriture !
Sur le web, lorsque les lecteurs consultent votre contenu sur un petit écran mobile, ces conseils de « rédaction simple » sonnent particulièrement juste.
Ils ne passent pas beaucoup de temps sur chaque page, ils doivent donc savoir ce que vous dites immédiatement.
Tu écriras des phrases courtes
Limite donc tes phrases à une ou deux lignes. Comptez simplement les mots et choisissez toujours la phrase qui en contient le moins si vous n’êtes pas sûr de savoir laquelle des multiples façons de dire quelque chose transmet la même idée. Les phrases plus courtes auront instantanément plus de rythme dans votre écriture.
Il y a un problème dès que vous sentez que vous commencez une phrase trop longue. Reconnaissez les composants de votre longue phrase et traitez chacun d’eux séparément dans des phrases distinctes.
N’oubliez pas de remplacer les points-virgules par des points.
N’utilisez que la formule « sujet + verbe + complément ».
La structure grammaticale la plus simple est sujet + verbe + complément ou adjectif. Le lecteur peut la reconnaître et la comprendre tout de suite d’un simple coup d’œil. Par conséquent, évitez les tournures grammaticales compliquées, les propositions subordonnées, les incises, les parenthèses à l’intérieur d’une même phrase, etc.
Ne séparez pas le sujet du verbe. N’utilisez plus d’adverbes ou d’adjectifs. Transformez les clauses dépendantes en phrases complètes aussi vite que vous le pouvez.
Une idée par phrase, tu construiras
Un concept par phrase, un sujet par article !
Évite de vouloir tout exprimer dans un seul texte sur un même sujet pour ne pas dérouter ton lecteur.
De plus, vous risquez d’être à court d’idées d’articles dans le futur. Surtout, prenez le temps de réfléchir à votre plan avant de commencer à écrire.
Classez vos idées par ordre d’importance et commencez par les plus importantes.
Pour qu’elles aient un sens, répondez aux questions de vos lecteurs dans cet ordre.
Ce type d’écriture est connu sous le nom de pyramide inversée. Conseil : Si votre texte est trop long, décomposez-le en plusieurs articles et reliez-les tous ensemble dans un dossier sur votre site web.
Simplifiez votre vocabulaire
Vous êtes un rédacteur, vous n’êtes pas un écrivain.
Vous écrivez pour communiquer avec les autres, pas pour vous faire plaisir.
Ne cherchez pas à impressionner votre public avec des fioritures littéraires ou une terminologie sophistiquée. Utilisez des mots simples et connus que les lecteurs utiliseront régulièrement et que les gens chercheront souvent sur Google. Ne vous répétez pas lorsque vous réduisez votre utilisation de mots. Il est bon de changer vos tournures de phrase lorsque vous écrivez pour le Web et de dire le même point plusieurs fois avec des termes différents.
Ainsi, vous serez en mesure de répondre à des demandes plus variées et Google comprendra mieux le sens de votre texte. Un conseil : n’utilisez que les termes dont vous êtes sûr de l’orthographe.
Vous devez interpréter le jargon
Il est important de penser à « interpréter » les termes techniques et la terminologie liée à une activité particulière la première fois qu’ils apparaissent plutôt que de les éviter complètement.
N’oubliez pas de définir tous les mots anglais, les acronymes et les abréviations.
Une fois de plus, l’essentiel est de contextualiser votre contenu pour tenir compte des lecteurs ayant des niveaux de connaissance différents, plutôt que de les traiter comme des imbéciles.
Vos lecteurs apprécieront et les moteurs de recherche trouveront votre contenu plus facilement, car vous aurez élargi votre champ sémantique.
À titre d’exemple, l’acronyme RSA signifie à la fois « Réseau du Sport de l’Air » et « Revenu de Solidarité Active » sans contenir de mots-clés.
Pensez à écrire comme si vous le faisiez pour votre grand-mère, comme on dit en cours de journalisme.
Vous ne devez pas utiliser de négations.
L’interdiction est illégale.
Même si je reconnais que ce n’est pas toujours évident (comme vous pouvez le constater dans cet essai, qui se veut didactique…), vous devriez essayer de vous abstenir d’utiliser un langage péjoratif chaque fois que vous le pouvez.
Une affirmation est plus facile à comprendre qu’une négation.
Choisissez des mots positifs plutôt que négatifs car ils sont plus engageants et directs pour le lecteur.
Évitez les doubles négations, qui nécessitent souvent deux lectures pour être pleinement comprises.
Par exemple, n’agissez pas contrairement à ce que je vous conseille.
Recommandation : contactez-nous à la place du célèbre « n’hésitez pas à nous appeler » !
Vous devez vous abstenir de la voix passive
Au lieu de « la souris est mangée par le chat », il est préférable d’écrire « le chat consomme la souris ».
Non seulement la forme passive compte sept mots de plus à lire que les cinq de la forme active, mais elle demande aussi plus de travail d’analyse.
Il faut donc changer le complément d’agent en sujet pour inverser les phrases passives.
Par exemple, « les cosmonautes utilisent ce produit » est préférable à « les cosmonautes utilisent ce produit ».
Utilisez des verbes d’action comme « créer », « faire », « décider », « commander » et « acheter », entre autres.
Évitez les adjectifs et les adverbes
Ce conseil est toujours valable malgré le passage du temps et les changements dans les médias !
Si un adjectif est utilisé trop fréquemment ou méthodiquement, surtout un superlatif, il sonne faux.
Votre entreprise offre-t-elle aussi des services « faux » si vous prétendez qu’elle offre des services « vrais » ?
Commencez par vous débarrasser de tous les mots supplémentaires « vrai », « véritable » et « vraiment » de vos textes.
Ma gêne…
Vous devez rester à l’écart du subjonctif.
Restez avec l’indicatif et évitez d’utiliser le subjonctif.
Évitez d’utiliser le passé, le past perfect, le passé simple et les autres temps qui sont couramment enseignés dans les écoles.
Utilisez le plus possible le présent, le passé composé, l’imparfait, le futur et l’impératif.
Et si vous n’êtes toujours pas sûr, consultez le fiable Bescherelle ou un site de conjugaison.
Utilisez l’infinitif de manière excessive, c’est un conseil !
Les utilisateurs de Google utilisent plus fréquemment l’infinitif que les expressions à l’impératif (« achetez des fleurs pour la fête des mères ») (« achetez-moi des fleurs à offrir à votre mère »).
Prononcez le passage à voix haute.
Avant de publier, relisez attentivement vos écrits.
Recherchez les phrases trop longues, les tournures de phrases difficiles, etc.
Vérifiez que vous avez respecté toutes les directives susmentionnées.
Pour repérer les mots difficiles à lire, manquant de rythme, vous faisant bégayer ou vous essoufflant, relisez votre manuscrit à voix haute.
Vous verrez que ce test, que Gustave Flaubert appelait le » gueuloir « , est plutôt réussi !
Un conseil : Demandez à un ami ou à un membre de votre famille de vous lire votre œuvre à haute voix.
Ou relisez-la plus tard pour avoir un point de vue différent.
Vous pouvez aussi imprimer le contenu que vous avez créé sur un écran pour vous aider à prendre de la distance par rapport à votre écriture.
Quels conseils sur l’écriture aimeriez-vous donner ?
Article rédigé par DIAM