Enfin, le moment est venu de passer votre examen !
Nous ne doutons pas que vous avez consacré beaucoup d’efforts à vos études, mais avez-vous envisagé les autres risques d’échec ? Aujourd’hui, nous allons aborder d’autres facteurs qui pourraient contribuer à l’échec d’un examen en plus du manque de connaissances. Soyez tranquille, nous allons vous proposer des solutions. Vous serez alors en meilleure position pour vous préparer à maximiser vos chances !
1- Le stress
Ce n’est pas simplement affreux de se sentir stressé. C’est un véritable tsunami pour notre corps, qui détruit tout sur son passage. Car la tension stimulante est un type de stress sain.
En revanche, le stress nous fait manquer d’argent au bout d’un certain temps. Par conséquent, si vous avez étudié mais que vous avez l’impression d’avoir tout oublié et de ne rien saisir avant l’examen, le problème est très probablement dû au stress et non à vos compétences !
Tout est lié au cortisol, une hormone que le corps produit lorsque nous sommes stressés et qui diminue les performances. La mémoire et la concentration sont toutes deux affectées. De plus, un stress excessif réduirait les fonctions cérébrales à long terme. C’est un véritable problème que vous devez apprendre à résoudre, pour faire court.
Nos conseils :
Fermez les yeux, respirez profondément et repensez à un souvenir heureux ou à un moment où vous avez accompli quelque chose pour vous détendre. Essayez de vous concentrer sur la joie et la fierté que vous ressentez.
Le but ?
Vous détendre !
C’est bien préférable que de laisser le stress consumer tout votre temps.
2- Des techniques d’étude peu efficaces
Certaines méthodes d’étude sont plus efficaces que d’autres. Une stratégie inefficace consiste à essayer de tout apprendre la veille d’un examen. Vous n’aurez pas eu assez de temps pour que les connaissances s’incrustent dans votre mémoire.
Notre conseil :
Veillez à inclure des pauses dans votre régime d’étude. Il est fortement conseillé de travailler pendant 25 minutes, puis de se détendre pendant 5 minutes, puis de faire des pauses de 15 minutes toutes les heures.
Créez un espace adapté au travail, et veillez à ce qu’il soit confortable, calme et bien éclairé. Avant d’aller vous coucher, passez en revue la matière que vous connaissez déjà et étudiez les concepts qui vous posent problème.
Comme décrit dans la section suivante, les informations seront traitées par le cerveau pendant que vous dormez.
Changez vos méthodes d’étude pour essayer d’utiliser tous vos sens.
Lisez à haute voix, utilisez des cartes mentales, copiez visuellement vos notes, etc.
3. Pas assez de sommeil
Il est très important de dormir suffisamment la nuit. Même si vous vous sentez bien après une courte nuit, ce n’est pas tout à fait exact. Deux heures de sommeil en moins peuvent avoir un impact significatif sur vos résultats à l’examen !
En réalité, de nombreuses études ont démontré comment le manque de sommeil affecte la mémoire, l’apprentissage et la concentration. Pourquoi en est-il ainsi ?
Parce qu’un grand nombre de vos hormones sont affectées par un sommeil court !
Le cortisol, l’hormone du stress dont nous avons parlé précédemment, est l’une d’entre elles. Votre taux de cortisol augmente si vous ne dormez pas suffisamment. Cela explique pourquoi, après une mauvaise nuit, nous sommes tendus, anxieux et préoccupés.
D’autres études ont démontré qu’en dormant, votre cerveau « se nettoie ». La nuit, selon les experts, nous permettrait de trier inconsciemment les connaissances acquises dans la journée. Le cerveau « supprimerait » ce qui n’est pas nécessaire et ne garderait que ce dont il a besoin pour se souvenir.
En d’autres termes, on a l’impression de réviser la matière pendant notre sommeil !
4- La procrastination
Ah, la propension dominante à la procrastination ou à se laisser distraire par n’importe quoi…
Oui, la procrastination se produit lorsque vous consultez Facebook ou faites une course rapide au lieu d’étudier. Tout le monde est confronté à la procrastination à un moment ou à un autre, et cela n’a rien à voir avec le fait d’avoir un TDA/TDAH, d’être paresseux ou d’être « moins bon ». La procrastination est un mécanisme naturel.
Voici nos suggestions pour éviter la procrastination :
- Avant tout, reconnaissez que vous avez une propension à remettre les choses au lendemain.
- Ayez un espace où vous pouvez vous concentrer.
- Dressez une liste de vos tâches et décomposez-les en étapes courtes et gérables.
- Commencez par les tâches urgentes et les tâches de deux minutes.
Lorsque vous avez terminé, pensez à vous faire plaisir.
5- L’anxiété de performance
Vous êtes probablement familier avec l’anxiété, mais connaissez-vous l’anxiété de performance ? De nombreux étudiants, entre autres, éprouvent des niveaux de tension dangereusement élevés lorsqu’une performance est requise et qu’il y a un risque d’échec. Les examens et autres circonstances où la personne pourrait se sentir jugée entrent dans cette catégorie.
Et soyons clairs : cette anxiété n’est pas le stress typique des jours d’examen. Par exemple, la personne développe un perfectionnisme excessif ou présente des symptômes graves comme des crises de panique.
Parfois, les gens évitent tout simplement de se lancer dans de nouveaux projets par peur d’échouer.
Pour elles, l’échec doit être évité à tout prix, même au détriment de leur santé ou de leur épanouissement futur.
Nous vous encourageons à lire cet article de psychologues de l’Université de Montréal pour mieux comprendre cela.
Savez-vous qui vous êtes ?
Nous vous conseillons de chercher du soutien, de parler à votre professeur ou de vous adresser à un psychothérapeute qualifié.
6- Un événement traumatique
La vie comporte son lot de moments difficiles. Cela arrive, qu’il s’agisse d’une rupture ou d’un accident de voiture quelques jours avant un examen. Notre cerveau est influencé par les émotions négatives. Tout est en désordre, et nous en payons le prix de nombreuses façons :
La production de cortisol (encore lui !) augmente, ce qui a un impact sur la fonction immunologique, le niveau de stress et la qualité du sommeil.
Le cerveau devient hyperactif lorsque nous sommes malheureux.
La souffrance, les souvenirs qui refont surface, tout cela illumine simultanément plus de 70 lieux !
Il est donc compréhensible que vous vous sentiez épuisé et que vous ayez du mal à vous concentrer sur vos travaux scolaires.
Pendant ces périodes, notre cerveau produit également moins de sérotonine.
C’est également le cas pour les personnes déprimées.
Vous comprenez donc maintenant pourquoi vous pouvez vous sentir moins motivé lorsque vous avez des difficultés.
Heureusement, il existe des stratégies pour favoriser la synthèse de substances chimiques stimulantes dans le cerveau.
Faire de l’exercice ou s’autoriser à pleurer permet de libérer des endorphines.
Vous constaterez bientôt une diminution de l’anxiété et une augmentation de la liberté !
7- Surcharge de travail ou d’activités
Vous devez vous occuper de votre famille, de votre travail, de votre relation, de vos amis, de vos études et de vos autres responsabilités. Mais attention, nous avons tous nos limites.
Nous avons tous nos limites. Il ne faut donc pas essayer de tout faire en même temps. Même lorsque nous nous sentons responsables, être surchargé nous rend moins stables.
Cela est particulièrement vrai en cas de stress, comme juste avant un examen. Il suffit d’un petit problème ou d’un événement imprévu pour que les choses aillent trop loin.
Après cela, BANG ! L’épuisement s’installe.
Notre cerveau fonctionne moins bien pendant ces périodes, ce qui rend difficile la concentration, la mémorisation et même la réflexion. Évidemment, dans cette situation, il est pratiquement impossible de réussir l’examen !
Conclusion
En fin de compte, réussir un examen consiste en grande partie à apprendre à mieux se connaître. Cela peut sembler un peu cliché, mais c’est vrai !
Car vous pouvez mieux contrôler la situation lorsque vous êtes conscient de vos besoins et de vos limites. Et surtout, cela vous empêche de douter de vos capacités !